Acro 18

Publié le par Nino

Il y a des années qui passent sans donner,
sans offrir, sans saisir ce pourquoi on est né.
Au travers des moments qu'on croyait éternels,
basculant en un jour, de blessure mortelle,
ensuite s'épuisant au creux des heures vaines,
le long des vastes plaines, hurler à perdre haleine.
Liberté trop voulue, jalousie jusqu'à suivre
et rien de tout cela n'a su très bien survivre.

Ses doigts restent agrippés, accrochés dans les miens,
ils sont là, je les sens, quand je serre le poings.
Même encore aujourd'hui, quand la douleur s'anime,
on revit trop souvent les secondes ultimes,
noyade nécessaire, immergé volontaire.

Publié dans Préhistoire

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